Nous n’avons encore pas parlé de crêpes du dimanche soir. Nous maintenons la tradition mais jusqu’à la jungle, nous n’avions pas eu de rencontres autour des crêpes à la hauteur des bons moments passés lors d’Rdejeux.
Notre crêpière nous accompagne et les hôtels avec petites cuisines nous ont permis de garder nos habitudes. Par conservatisme, nous n’avons pas encore tenté la pâte avec la farine de maïs pour transformer nos crêpes en tortillas géantes mais dimanche prochain on testera.
Pour le trek du Landmannalaugar, nous avions acheté des crêpes toutes faites. Nos voisins de campement, tout d’abord surpris de notre invitation à partager notre tradition familiale ont trouvé cela très sympa. Les crêpes ont été un véritable catalyseur, deux jours après, on avait tous l’impression de se connaître depuis des années.
Sur les bords du Lac Atitlan, nous avons partagé avec Zac un jeune anglais, compagnons de groupe pour Tour El Fuego. Il travaille 5 mois par an, voyage 6 mois et gère avec la famille un mois par an. Il parlait bien français par le passage dans les écoles françaises en Afrique durant 6 ans. Un modèle de vie qui nous a fait tous réfléchir et ouvert les synapses aux jeunes.
A San Cristobal, nous avons inversé les rôles avec les femmes de la pension, en prenant la cuisine et et en les invitants à la fin de leur service. C’était sympa, mais trop peu de temps d’échanges et les rôles clients/tenanciers n’ont pas été effacés.
Deux jeunes israélites ont refusé de partager avec nous pour des raisons de préparation culinaire. Les crêpes sont un vraiment au cœur des relations humaines. Les Bretons peuvent en être fier !
La convivialite des crêpes voyage et rassemble autour du monde