La nuit s’est bien passée et même si nous avons entendu quelques cris d’animaux pendant la nuit, je pensais qu’il y en aurait plus et plus proches de nous.
Nous partons pour visiter le site archéologique d’El Zotz. Sur le chemin, René nous explique la faune et la flore de la jungle :
La Palma de Guano servait déjà aux mayas pour l’alimentation, la médecine et la construction. Elle sert encore aujourd’hui à faire les toits des maisons. Les toits construits avec cette feuille peuvent durer jusqu’à 30 ans.
La résine du Chicozapote. Avant que le parc ne soit une aire protégée, les gens venaient récupérer la sève en faisant de grandes zébrures dans le tronc. Récupérée, elle servait à faire du chewing-gum.
Palo de Riote. Il est appelé aussi arbre du touriste car son tronc pèle comme les touristes quand ils ont pris des coups de soleil. La sève de cet arbre sert à soulager les brulures provoquées par les nombreuses plantes urticantes qu’il y a dans la jungle.
Le Puntero. Son bois devient rouge au contact de l’air. C’était une des techniques utilisées par les mayas pour récupérer des pigments pour peindre les temples.
René nous fait observer différents animaux : le pic vert, les singes hurleurs qui nous accueillent avec leurs cris en arrivant sur le site d’el Zotz, le singe araignée, et clou du spectacle une tarentule énorme que René fait sortir de son trou.
La cité d’El Zotz a été bâtie à partir de 380 après JC, après que la communauté qui y vivait ait quitté par 2 fois les cités qu’elle avait précédemment bâties. Ce site a été découvert il y a peu de temps et la cité est dans sa plus grande partie enfouie sous la jungle et n’a été que très peu restaurée. Les archéologues viennent un mois par an poursuivre leurs recherches.
On revient au campement et après un nouveau très bon repas (En fait, on a mangé mieux que dans les restos), nous voilà partis pour la seconde étape. Elle est plus courte que celle d’hier. Au programme 12 km soit environ 3 heures de marche.
La physionomie du chemin a complètement changé. Fini le chemin large accessible aux véhicules. Le sentier est peu large. On arrive vraiment dans la jungle. Tout Le monde marche bien et nous arrivons au campement vers 16h00.
Ce soir c’est dimanche. On a anticipé et amené lait œufs farine et crêpière pour partager nos crêpes du dimanche.
