Footing en voyage : un voyage dans le voyage

Le footing en voyage possède une saveur toute unique, ce moment d’extraction du groupe dans lequel tout est découverte est un voyage à part entière. Je suis certain PJ et Charlotte partagent ce sentiment.

Ces footing nécessitent un contexte particulier qui n’arrive que quand les évènements s’alignent. Le reste du groupe (à fortiori la famille) doit être calé pour libérer un temps d’absence totale. Un minimum de repérages de signaux faibles tels qu’un sommet, un col, un départ de chemin, un plan de ville ou de parcours champêtre doivent avoir été captés. Enfin, il faut un peu d’énergie pour sortir faire un effort en sus de la journée officielle !

Je préfère le mot footing à trail ou course car peu de performance physique est recherchée dans la pratique. La méconnaissance du terrain interdit toute mesure et seule la sensation est valeur.

Je vais essayer pour la première fois le GPS post-footing pour garder le plaisir de la trace, ma montre ne sera qu’un appareil d’enregistrement.

Détail pratique du footing en voyage :

  • Rentrer entier,
  • Pas d’appareil photo pour augmenter l’intensité du présent,
  • Le cœur pas au-dessus de 170 bpm pour se permettre une variante opportune et rester lucide,
  • Une bonne paire de trail,
  • Un T-shirt, un short et une barre de céréales, le reste à adapter selon les conditions,
  • Annoncer le secteur de course
  • Réfléchir au trajet retour dès le premier pas.

Effet recherché :

  • Avoir envie de s’exposer un cran de plus dans la géographie locale,
  • Le luxe de créer son parcours,
  • La solitude du chasseur préhistorique,
  • Goût de l’effort,
  • Se perdre mais pas trop,
  • A minima, prendre du recul et si possible de la hauteur,
  • Se sentir vivre et totalement libre.

Bref, voilà des réflexions un peu perso mais qui me font prendre la poudre d’escampette de temps en temps. J’essaierai de vous faire partager quelques bonnes sensations.  

3 réflexions sur “Footing en voyage : un voyage dans le voyage

  1. Ca me parle bien tout ça! Vitales les échappées solo pour avoir l’impression d’en voir un peu plus. Avec un retour juste à temps pour profiter du petit-déj avec le reste de la troupe, si possible. Un petit plus avant la journée « officielle ».
    Ca compte souvent parmi les souvenirs les plus marquants, et ça permet aussi de faire un repérage pour parfois emmener ensuite tout le monde découvrir un petit coin de paradis qui sinon nous aurait échappé…

    Allez, bonne route à tous les 5!

  2. Fort bien décrit tout ce que l’on peut ressentir en faisant un footing au bout du monde, dans un endroit encore inconnu.
    En solo ou en groupe, c’est toujours un moment dont on se souvient. Petit souvenir ému de celui couru le long de la plage à la Péninsule Valdés.
    Bise, PJ.

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