Ces petits carrés de couleurs en guirlandes, parfois tendus à la fenêtre des appartements un peu « grunge » de chez nous, ont pris un sens, en leur demeure initiale.
Un peu comme les animaux du zoo et ceux qu’on a la chance de voir, libres dans leur environnement.
Un festival de carrés de couleurs sur les stupas et temples d’altitude et sur chaque petits sommets. Ils représentent des éléments fondamentaux, le bleu le ciel et/ou l’eau selon interprétations, le blanc les nuages, le rouge le feu, le vert la forêt et le jaune la terre. Dans chacun, est inscrite une prière.
L’usage est à la fois simple et profond. Chacun peut en étendre un à un sommet même sans raison spécifique. Mais aussi, lors d’un évènement familial, les moines peuvent étendre les drapeaux pour une personne dédiée.
Cet usage très large est donc compliqué à lire et je m’en tenais essentiellement à l’esthétique pour gagner en légèreté.
Au vent, ils se déplacent, chantent leur musique. Leurs fassaillement n’est pas accompagné du cliquetis des drisses sur les mats portant habituellement les drapeaux.