Désert trek, c’est parti

On attendait presque tous impatiemment ce 3ieme trek du voyage, celui du désert. Après plusieurs programmations, il ne restait que 6 jours au US, c’était la dernière occasion.

Je le programme donc au feeling via le net dans le Josuha tree Park National, à 3h de route à l’Est de Los Angeles. Le chemin classique est le california hiking and riding trail mais les commentaires parlent plus de solitude que de foule. Au programme 56 km en 3 jours, validé par tous. Vaïk votant « pour » en précisant qu’il se sacrifiait pour la famille.

Au Visitor Center, la Ranger doute un peu de l’idée, elle me le déconseille en me précisant qu’il n’y a pas un goute d’eau , qu’il faut une réelle expérience de marche dans le désert et que le stop pour la navette de voiture est passible d’une forte amende. Heureusement elle ne parait pas inquiète sur les possibles morsures de serpent…il faut simplement faire attention car ils sortent à cette période de l’année.

J’achète la carte, la sonde rapidement, propose un plan B, une boucle avec un stockage d’eau à la moitié. On valide tous. Direction le Super U local.

Les courses faites, on part pour la navette de dépose des bouteilles d’eau ( voir article CO Primitive), puis retour au Fast food pour contenter tout le monde et c’est parti, sacs sur le dos.

Il est 15h30, la chaleur baisse. On a 17 litres en estimant pouvoir tenir jusqu’au lendemain soir sans réel risque.

On part par des vallons, option avec des lignes marron sur la carte au 80 000ième !!! Beaucoup de sable sur le sentier, heureusement bien balisé.

On joue avec le soleil, à tenter de passer un col avant qu’il ne disparaisse. Un coucher de soleil en rando dans le désert avec vue sur la civilisation, un pur instant de bonheur. En fait ça monte beaucoup, la nuit arrive vite et on doit poser le bivouac après uniquement 7 km, au sommet d’une crête.

Le vent se lève fortement durant la nuit, pour alléger les sacs, je n’ai ni doubles toits ni sardines !!! Dès le lever du jour, j’accélère le réveil pour abriter le matériel avant que les arceaux ne cassent. L’ambiance est tendue. On descend prendre le petit dej à l’abri du vent, le soleil tape, il n’est pas encore 8h.

On prend direction Est. Vaïk nous montre un petit serpent qui était à 1m de là où on est passé, il nous regarde. J’aime vraiment pas ça.

A 11h, on est au point de décision. Point que j’espérais atteindre la veille et point qui ouvre sur une traversée vers les bouteilles ou bien qui donne le signal du retour. L’eau est à 4h de marche sans point de sortie, l’autre option étant le retour via une boucle, on a déjà 3h30 dans les jambes.

La décision est prise de traverser, prudence pour les serpents et ça devrait aller.

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