Voilà, un top moment crêpes s’est produit dimanche dernier au second bivouac du Maya trek.

La farine, les œufs, le lait et un pot de confiture de fraise dans le sac ( porté par les chevaux ), tout était là pour une bonne rencontre. Le calendrier Maya coïncidait même son dimanche avec le notre.

Alberto , notre cuisiner était inquiet de comprendre que des « gringos » venaient avec une poêle et de quoi faire à manger. Il a fallu expliquer plusieurs fois qu’on n’allait absolument pas entrer en concurrence mais juste partager une recette française après le repas du second jour.

Vaïk se lance le premier en demandant un récipient pour faire la pâte. Il revient avec pour réponse : la bassine qui sert à faire la vaisselle. Bon, il va falloir déceler la glace. Un pôt d’eau, non utilisé : « este seria muy bien, acuerdo ? » . ça passe. Nous faisons la pâte, juste à côté de la cuisine officielle en expliquant bien les proportions. Le point neutre est atteint.

A la fin, du diner, servi sur la table dédiées aux touristes, Vaïk veut envoyer les crêpes, c’est parti. Il est observé des 6/7 guatémaltèques présents. La glace rompt à l’instant où Vaïk fait sauter la crêpe. Des rires et wahou s’expriment. Là c’est gagné, ça va être sympa.

La première est pour nous ( trop d’huile ) , les seconde et 3ieme pour René notre guide et Alberto le cuisinier. La simplicité du plat, le saut, le fait qu’on partage ( en fait on en n’a pas mangé beaucoup ) font que rapidement tous veulent gouter. On répète la recette et compare avec les tortillas. L’échange est super sympa, durant les crêpes ils apprennent à Elian les dates d’anniversaires en espagnol. Alberto sourit de nous voir.

Le feu de bois n’est pas tout à fait notre référence en terme de cuisson, volontairement, j’explique ne rien comprendre et leur demande sans cesse de régler le puissance. Ils le font avec fierté en décalant les morceaux de bois. Si je devais faire une allusion pro, je dirais que là aussi, pour les crêpes le gaz est plus simple que la biomasse.

La fin du pot arrive, d’une voix pleine d’envie et de désespoir, le cuisto de l’autre groupe de touriste demande à gouter une crêpe. Tout le monde rigole de sa demande, si enfantine alors qu’il a bien passé les 70 ans. Ouf il en reste 2 et il est comblé.

La pâte juste finie, Alberto me demande la poêle, il se lance dans ses tortillas et l’échange crêpes/recette s’inverse. On a été tous sur le même niveau d’échanges durant 1h. Top top top.