Troisième et dernier volcan coché sur notre trip au Guatémala, le Santa Guito était de nos espérances et de nos souvenirs. Il y a 20 ans lors de mon voyage, Stéphanie m’avait retrouvé et on était arrivé au devant de ce volcan actif. Le meilleur point de vue sans danger pour observer l’activité était le sommet du volcan voisin : le Santa Maria . Nous avions eu la surprise d’y voir une cérémonie locale avec des sacrifices de poules et coqs.
Actuellement, l’activité est semblable à celle de 2001, des explosions toutes les heures avec éjection d’une colonne de 100 à 400 m de cendres. L’espoir est là.
Comme en on est tous patraque on décide de limiter la rando. On book un tour avec une agence pour aller jusqu’ au mirador, à mi-pente.
La motivation est à zéro voir négative chez les enfants, tout dérive ensuite avec un chemin jonchés de poubelles, des chiens qui nous tournent autour, une altitude de 2500 m qui n’arrange rien.
Bref, deux heures de plaintes et la situation est telle qu’on a pas d’arguments pour les motiver.
Un gros boom à l’approche du mirador, cool le volcan est bien vivant. La guide Sandy, notre guide, nous dit de courir pour voir la colonne. On y est, une vue furtive.
Reste plus qu’à attendre la prochaine. Déjà, les gars considère le spectacle bien moins chouette que les autres et veulent redescendre de suite.
On attend 1h30, rien.
L’ambiance est électrique, plus de tension dans la famille que dans les entrailles du volcan.
On abdique, redescente. Peu de mots échangées. Seule Candice et Stéphanie prennent plaisir à discuter avec Sandy. Les Flops permettent d’élever les Top.
